Doko ? Kōchi !

La préfecture de Kōchi, bien plus qu’une destination, c’est une relation intime avec ses lieux, ses habitants pures comme l’eau de la rivière Shimanto-gawa qui la traverse. Un sacré morceau de paradis vert où, si tu n’as pas de voiture, tu ne vas nul part… mais qui tire son charme de son isolement et réserve son lot de surprises exclusives (dont le fait que les femmes locales en ont 8) que nous étions ravis de découvrir.

Vient sentir la fraicheur !

En matière de cuisine, Kōchi est connue pour des produits frais et une qualité d’aliments incroyable. En vrai, il serait trop facile de simplement vous dire que tout y est bon, et puis c’est tout… Laissez-nous donc vous donner 2, 3 raisons.

Déjà, son climat subtropical et ses hivers doux. Et oui, en plus d’être un endroit magnifique, c’est l’une des régions du Japon où il fait le plus beau. Ensuite, il y a un sacré paquet de montagnes qui couvrent une grande partie de la préfecture, offrant des sources d’eau pure et des sols riches en nutriments. Les rivières du coin sont connues pour leur pureté, comme « la Shimanto« , surnommée la « dernière rivière limpide du Japon », célèbre pour son eau pure et ses ponts sans garde-corps, construits pour résister aux crues. Les cultures sont donc irriguées par une eau de qualité et assurent un environnement propice pour l’agriculture biologique et les produits sans additifs chimiques.

Forcément avec des factures de la sorte, on obtient du haut de gamme, mais ce n’est pas tout ! On peut noter aussi l’engagement des producteurs locaux, souvent petits et soucieux de la qualité artisanale, ce qui explique également cette réputation. Ils privilégient des méthodes naturelles et limitent l’utilisation de pesticides.
Donc, goûtes quelque chose de Kōchi, tu sentiras vraiment la pureté de la région !

Grillé sur la Paille

On peut notamment citer le poisson star et spécialité locale, la bonite. Elle est souvent pêchée et préparée légèrement grillée à la paille pour donner un goût fumé unique qu’on appelle « katsuo no tataki ». Nous avons eu le privilège de pouvoir en préparer une, sur la paille lors de l’emission enregistrée pour la chaine américaine « History Channel« .
Puis, comment parler de Kōchi sans évoquer les agrumes, comme le yuzu, incroyablement populaires et ajoutent cette touche acidulée aux plats. Du coup, on trouve toutes sortes de déclinaisons à base de yusu comme les sauces, confitures et boissons.
N’oublions pas que Kōchi est entourée par l’océan Pacifique, ce qui en fait un lieu idéal pour la pêche (à laquelle nous avons d’ailleurs eu la chance de participer à Tosa). La méthode est traditionnelle, pour la bonite, on la pêche au harpon, valorisant les pratiques artisanales respectueuses de l’environnement.

Non, vous ne rêvez pas, c’est bien une villa grecque…

Assez parlé de nourribouffe, parlons un peu de la ville de Kōchi, de ses palmiers, de son tram dont le nom de sa destination finale affiche « Gomen » qui signifie « désolé » (forcément ça nous a fait rire). Kōchi c’est aussi un marché vraiment sympa dans lequel on peut flâner for ever en trouvant toutes sortes de trésors locaux et qui se termine au bout, par le magnifique chateau de la ville. Non loin de ce dernier, vous pourrez trouver la statue d’un personnage historique majeur, un certain Sakamoto Ryōma, célèbre samouraï natif de Kōchi et figure de la modernisation du Japon à la fin de l’époque d’Edo (voilà, maintenant tu sais, tu peux impressionner les locaux). Pour la petite anecdote, nous avons été en contact avec une personne de la préfecture dont le nom et le prénom était également : Sakamoto Ryōma.

Enfin, en levant légèrement la tête près de la ville de Tosa, on peut apercevoir perché en hauteur un bâtiment blanc vif à la toiture bleue qui contraste avec le reste du style architecturale. La villa Santorini, une magnifique batisse aux allures grecque faisant face à l’océan pacifique et dans laquelle nous avons eu l’opportunité d’organiser un dinner gatronomique tout en utilisant les produits du terroir local, le tout filmé par les équipes de la chaine de télévision History Channel.

Bref, il y a tant à écrire sur ce coin de Shikoku, cher à notre cœur… où l’accueil convivial, la bienveillance permanente et le sourire chaleureux des personnes rencontrés nous n’a donné aucun autre choix que de tisser des liens sur le long terme. Comme indiqué sur l’appelation officiel de la préfecture « Kōchi ké » (高知家) que l’on peut traduire par la famille de Kōchi, c’est désormais pour nous, également la notre !La préfecture de Kōchi, bien plus qu’une destination, c’est une relation intime avec ses lieux, ses habitants pures comme l’eau de la rivière Shimanto-gawa qui la traverse. Un sacré morceau de paradis vert où, si tu n’as pas de voiture, tu ne vas nul part… mais qui tire son charme de son isolement et réserve son lot de surprises exclusives (dont le fait que les femmes locales en ont 8) que nous étions ravis de découvrir.

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